MEGA Wrestling #4 - Brock Lesnar vs. Ken Anderson

Brock peut créer la surprise d'entrée, ou être battu par un Kenneth mécontent de jouer les comités d'accueil.

Une caméra allumée dans une piece peu éclairée ...



MISTER ANDERSON. Journal de bord de Kenneth Anderson à la Mega. Si vous n'êtes pas Ken Anderson lui-même ou ses héritiers légaux, vous n'avez rien a faire avec cette vidéo à la main. Je refuse radicalement la diffusion de cette vidéo dans des journaux télévisés, des documentaires en mon nom, je refuse même que vous fassiez allusion à ces vidéos dans les médias cité précédemment.

MISTER ANDERSON. Cher journal, Cela fait quatres semaines, quatres semaines que Mick Foley était au bout du fil pour me signaler ma présence dans MEGA. Je suis tombé dans une fédération complète, des talents de partout, que ce soit les mastodontes que sont la WWE ou la TNA jusqu'aux petites fedérérations indépendantes ou Mick est parti piocher de jeunes très bon talents. Mais aujourd'hui, je remplis ce journal de bord à la manière du gars d'Avatar, quelque soit son nom, parce que j'ai quelque chose qui me chagrine depuis maintenant trois semaines. J'ai réussi à mettre un nom dessus : CM Punk Phil me suis comme son ombre, je le sens, je le sais. Chaque fois que je mets mon pied sur le ring il est la, il m'observe, j'ai l'impression d'avoir le sixième sens de Peter Parker à chaque fois que je passe par dessus la troisième corde pour entamer mon match. Ai-je peur du personnage de Phil Brooks ? Non. J'ai peur qu'il rentre sur le ring alors que je suis en plein dans mon match pour me coûter la défaite. Mon bilan ici ? Je n'en ai strictement rien à foutre. En backstage ils savent qui est le grand Kenneth Anderson et ils savent ce dont je suis capable. Le seul qui n'en a rien foutre de qui est Ken Anderson est Punk. Ca fait deux semaines déjà que je somme Mick de me mettre Phil sur le ring pour que l'on puisse enfin en découdre et que cette hystérie s'achève mais rien n'y fait. Mick n'a pas travaillé tant d'années à lécher le fion de Vince pour ne pas comprendre que l'argent prime avant tout. Il me foutra Punk sur un misérable Pay Per View. C'est une évidence maintenant. Sinon, pourquoi refuserait-il ? Considérait-il Punk comme sa poule aux œufs d'or ? Lui offrir tout ce qu'il souhaite afin qu'il se sente bien dans sa fédération le contraire de ce qu'a fait Vince qui s'en mord les doigts à l'heure actuelle ? Je ne sais pas à vrai dire. Mais si Mick ne m'offre pas ce match-là, ca va barder. Ce sera à mon tour d'épier Punk, à mon tour de lui mettre la pression dessus. S'il faut je l'attaquerais en premier.

Ken regarde son portable, il le repose sur la table.

MISTER ANDERSON. Il y'a deux jours encore j'ai reçu un appel de Mick. Je m'étais que cette situation allait enfin finir, Mick m'a surement programmé un match me disais-je, mais non. Rien de tout cela. «  Salut Ken, la semaine prochaine tu affrontes un homme de Paul Heyman … Brock Lesnar, et pour ta requête, c'est en bonne voie ». Ma requête est en bonne voie. « Une requête » ? Est-ce de ce point de vue qu'il voit l'acharnement de Punk sur ma personne ? Mick ne sait pas ce que je ressens à l'heure actuelle. De la colère parce qu'il m'a ridiculisé aux yeux de tous en se pointant sur la rampe à la fin de monde match. Il me suit avec une insistance, c'est une évidence. Et ce match cette semaine … Brock Lesnar ? Voilà ce qu'il m'offre ? Il m'offre le premier match de la brute Brock Lesnar. Il me nargue, Mick me nargue. Il m'offre un autre poulain de Paul Heyman. Il savait ce qu'il disait lorsque qu'il faisait reférence à Heyman. Je penserais immédiatement à Punk. Mais non, non. Brock Lesnar, le diamant d'Heyman. C'est une chance pour moi. Oui, une chance. Je suis déjà venu à bout d'autres big mens dans le business. Ce n'est pas Lesnar qui va m'empêcher de monter sur le ring. Il est le plus jeune champion du monde de l'histoire de Stamford, certes mais il l'a surtout été parce qu'il a eu un bon manager qui connaîssait Vince sur le bout des poils du cul, et qu'il savaît comment faire pression sur lui pour obtenir LE match au BON moment. Je n'ai pas eu cette chance la. J'ai du me contenter des misérables matchs contre les bouches-trous de la carte. Lesnar, non. C'est un assisté. Jamais capable de se débrouiller seul afin de réussir ses objectifs.



MISTER ANDERSON. C'était très facile, trop facile pour cette acension dans ce business . Brock en a chié. Tellement qu'il a décidé de se tirer de la WWE. Il ne pouvait pas supporter une telle pression aussi tôt, aussi rapidement, aussi fulgurante. Ce fragment de sa vie dans le business va lui porter préjudice indéfiniment. Il a prouvé depuis ce départ la qu'il était faible moralement. Et la, je ne blâme pas le départ en soit. Il y'a des circonstances atténuantes. Lui le quitte le navire alors que c'était LA star, LA poule aux œufs d'or de l'époque. Il quitte le monde du wrestling entertainment pour rejoindre la NFL. Really Brock, really? Il passe du statut de roi à celui de serviteur. Je ne vais pas faire allusion à ce passage pitoyable, je ne voudrais pas lui retirer le peu de dignité qu'il lui reste. Six mois. Six putain de mois ! C'est incro... Non, non. Je n'y ferais pas attention. Et tiens, en parlant de faiblesse morale voilà qu'il rejoint le monde du Mixed Martial Arts. Voilà qu'il signe avec la version stamfordienne du MMA. L'Ultimate Fighting Championship. Pourtant, l'intention est louable. La MMA étant un sport physique, beaucoup plus physique. Mais voilà que le côté Dr Jekyll et Mr Hyde de Brockie refait surface. Il pensait faire une longue carrière, à la manière d'un George Saint-Pierre. Au lieu d'être devenu l'autre George-Saint-Pierre de la UFC il s'est transformé en Brandao. Huit pauvres matchs. C'est tout ce qu'il a fait. Un bilan lamentable de 5-3. Encore un titre, mais il n'a pas changé sa manière d'avoir accès à ces matchs. Dana White est un très grand business. «  La mastodonte de la WWE » ca fait vendre, ca fait vendre beaucoup. Et voilà que même lorsqu'il à deux grand randez-vous de prévus, Brockie feinte une blessure intestinale de merde. Je ne pense pas qu'il fera la même chose cette semaine parce qu'il doit surement penser que cette fois il a ses chances.

Ken soupir profondément.

MISTER ANDERSON. J'ai assez parler de sa carrière. Assez. Sa carrière ressemble à un scénario de Michael Bay. Il se passe la même chose tout le long du film juste quelques petits détails changent à chaque fois. Cette semaine j'essaierais de prouver une nouvelle fois que Brock est un faible et qu'il à sa place dans une maison de repos. Cette semaine je me rapproche une fois de plus de Punk. Que je gagne ou je perde contre Brock, peu m'importe. C'est un match sans aucun enjeu. J'espère juste que la semaine prochaine je pourrais te donner une bonne nouvelle, cher journal.